C'est l'histoire du verre de Cahors...

On peut encore regretter, calendrier oblige, que le Salon du vin, de la gastronomie et du chocolat de Niort, initié par le Lions club, n'attire pas davantage de producteurs du nord des Deux-Sèvres, retenus par leur propre rendez-vous, mais une chose est certaine : le nombre d'exposants niortais grandit. Fini le temps où la salle dite du « restaurant » du Dôme se contentait d'accueillir le vin d'honneur inaugural. Aujourd'hui comme hier – et comme depuis deux ans – on y a poussé les murs pour accueillir davantage d'exposants et ainsi proposer plus de diversité à un public forcément séduit.

Par les couleurs et les odeurs, l'accueil des viticulteurs et des autres étals, là où on se retrouve d'une année sur l'autre pour enrichir sa cave. Découvrir notamment les balbutiements du millésime 2014 dont on dit beaucoup plus de bien que de son prédécesseur. La « Diablotine », venue de Saint-Nazaire, néophyte du salon, ventera les mérites de l'association du muscadet nantais avec le rhum et les fruits pour s'accommoder de quelque bière ou champagne à l'heure de l'apéritif, forcément bu avec modération.
Le salon se poursuit ce dimanche, jusqu'à 18 h. Béret vissé sur la tête, Clément vous contera, comme il l'a fait hier, l'histoire du seul verre de Cahors au pied si particulier, percé comme un anneau. « Parce qu'au Moyen âge, en revenant de la chasse, les fauconniers gantés d'émail et assoiffés… »La suite, c'est Clément qui vous la distillera avec bonheur.